Ceux qui auront parcouru suffisamment longtemps les bas-fonds de Midgar n'auront sans doute aucun mal à reconnaître l'ami des chats un tantinet bordélique et amis des chats du soldat plus rangé, non sans se demander pourquoi la chambre de Jessie ne pas (pour l'instant) pas partie du lot. Et parce que les plus curieux ne manqueront pas de se poser la question : l'éditeur n'a pas cru bon dé préciser pourquoi ces dessins préparatoires n'ont pas été intégrés à la version finale du jeu.
Final Fantasy VIII : vers un hypothetique nouveau jeu
Vous connaissez tous cette métaphore du gâteau soufflé, magnifique à la sortie du four et difforme et repoussant une fois refroidi. Et bien voilà, c'est tout à fait Warhammer : Chaosbane. Dans les premières heures de jeu, lorsqu'on découvre les compétences, les attributs, les aptitudes de nos héros, on s'amuse, on batifole et çà fonctionne. On en oublie le scénario diffus, écrit sur un coin de table, et les maps aléatoires, pas si random que çà, qui se répètent et inlassablement déversent leurs flots de monstres à découper, trancher, percer, exploser avant de pouvoir atteindre un hypothétique loot héroïque. Puis vient le moment où le build est prêt, on a soigneusement choisi ses compétences, on a une séquence d'attaque en tête pour chaque vague et on conserve au chaud nos sorts "ultimes", prêt à les dégainer quand la Soif de sang est remplie. A partir de ce moment, on attend que le jeu prenne en chair, décolle, s'émancipe de son début pour atteindre un climax. Et là, non, le climax est vaporeux, intangible, quasi spectral. C'est totalement insensé de faire autant d'efforts en amont pour parvenir dans les deux chapitres qui clotûrent la quête principale à une absence totale d'écriture, de narration et même de mise en scène durant le périple des héros sur les maps. Autant les deux premiers chapitres tiennent la route, autant en 3 et 4, on a la vilaine impression qu'ils ont lâché l'affaire. On va juste vous changer le décor, on va construire des maps ultra basiques qui vont se transformer progressivement en couloirs et vous allez déchaîner vos compétences maxées sur les faibles ennemis que vous croiserez (même en Très difficile) jusqu'au final le plus plat que j'ai jamais vu dans un jeu. Voilà, c'est brutal comme commentaire mais je ne vois pas comment je pourrais faire autrement, on a ressenti à deux la même chose sur cette fin de run et on a basculé vers Tristram pour se réconcilier avec le hack'n'slash, c'est pour vous dire... C'est sans doute le point positif de Warhammer : Chaosbane : il nous pousse à reprendre Diablo 3.
Je n'ai jamais retrouvé le même plaisir de jeu sur cette franchise après la trilogie Ezio.J'ai arrêté d'y jouer après "Rogue" sur la génération PS3/360. J'ai retenté le coup avec "Origins", espérant un renouveau, mais non. Pour moi la franchise tourne en rond depuis longtemps.Mais vu le peu d'ajout de chaque volet, le fait de passer à un format "jeu-service" me semble finalement plus adapté. Je n'aime pas et ne joue pas aux "jeux-service", mais c'est pour la même raison que j'ai arrêté de jouer aux AC. J'imagine que ceux qui achètent chaque année le nouveau AC ne verront pas de souci à payer un contenu supplémentaire plutôt qu'un nouveau jeu.D'ailleurs EA pourrait faire la même chose avec les FIFA, par exemple...
C'est un livre hallucinant qui vient tout juste de sortir aux éditions Pocket. L'auteur anglaise pressentait sûrement l'apocalypse et a écrit en 1937 un récit glaçant et prophétique. Sept siècles après sa victoire, l'Allemagne nazie domine la moitié du monde (l'autre partie est possédée par le Japon), Hitler est maintenant le nouveau dieu de la civilisation et l'hitlérisme la religion dominante. Ses deux sbires Göring (ministre de l'Aviation) et Goebbels (ministre de la Propagande) sont eux aussi adulés. Les chrétiens sont les parias et portent une croix rouge sur leurs vêtements. Un univers féodal s'est installé régi par des chevaliers nazis. Le mariage a été banni et les femmes sont devenues du bétail méprisé par tous, et utilisées seulement pour la reproduction. Alors que l'illettrisme s'est généralisé, que l'histoire du monde a été réécrite par une propagande omniprésente, un Anglais et un chevalier vieillissant décident de détruire ce régime en prônant l'incroyance. Katharine Burdekin a écrit une œuvre qui, comme La Servante écarlate de Margaret Atwood, s'interroge sur la place de la femme. Bluffant !
En 1953, l'Occident est pacifié par le IIIe Reich, mais la guerre continue contre l'Armée rouge. Le nouveau maître de l'Allemagne, Zytek, décide de lancer une attaque bactériologique pour anéantir la Russie. Sur le champ de bataille, l'escouade du sergent Steiner tente de survivre alors que les effets secondaires du virus transforment les hommes en monstres. Violente et nerveuse, la bande dessinée Block 109 mélange les séquences épiques d'affrontements et les intrigues politiques. Le scénario à rebondissements imagine l'assassinat de Hitler dès 1941, une opération Barbarossa lancée en 1944 et une guerre nucléaire détruisant l'Angleterre et les États-Unis en 1945. Cette Allemagne nazie a besoin du conflit permanent pour maintenir son pouvoir et met en scène de nombreuses figures historiques comme Reinhard Heydrich (l'un des responsables de la solution finale) ou l'amiral Canaris (chef de l'Abwehr, le service de renseignements allemand). Le scénario, bien que désespérant, est très bien rythmé et propose une conclusion surprenante, mais efficace. Le dessin de Ronan Toulhoat utilise a minima la couleur, accentuant l'apocalypse de ce monde en ruine.
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